dimanche 2 novembre 2014

Tchi Tchaaa !!! Part II

La deuxième expérience de cette semaine cinéma incroyablement riche, ce fut John Wick, avec Keanu Reeves (autre quinqua extrêmement bien conservé...).


 La première fois que j'ai vu la bande annonce, je suis restée assez dubitative...


C'est l'histoire d'un mec qui veut tuer plein d'autres mecs parce qu'un mec a tué son chien et volé sa voiture. Voilà, voilà pour le scénario... Un peu léger donc... C'est quitte ou double... Soit c'est une bouse infâme, soit c'est un film d'action hyper décomplexé et même jouissif...

Après avoir subi les attaques répétés du type "On va voir John Wick! On va voir John Wick! Dis, s'te plaît! On va voir John Wick!" par mon adolescent mari de 42 ans, nous avons donc décidé de voir l'ovni.

Et là, vraiment pas de surprise sur le scénario. Ce qui est surprenant, en revanche, c'est le ton employé. En plus d'être extrêmement violent, ce film est également incroyablement drôle. Les réalisateurs emploient un ton décalé et construit un univers où les méchants on un code d'honneur, certes assez spécial, mais bien ancré. (L'idée de l'hôtel / zone neutre est à ce titre une excellente idée). La mythologie construite autour du personnage principal instille une atmosphère à la fois sombre et corrosive, John Wick apparaît comme un croque-mitaine des temps modernes qui s'amuse comme un petit fou à trouver de nouveaux moyens pour dessouder ses victimes (que des méchants, hein!).

On sort du cinéma en se disant qu'on n'a certainement pas vu le film du siècle, mais avec la satisfaction coupable d'avoir vu tous ces gens s'entre-tuer pour de faux. J'adhère complètement.

samedi 1 novembre 2014

Tchi tchaaaa...! Part I

Cette semaine, j'ai eu la chance d'aller trois fois au cinéma. Trois fois!!!! Le truc qui ne m'est pas arrivé depuis... depuis... Ben depuis la semaine où j'ai accouché en janvier 2011... Les enfants seraient-ils des sangsues culturelles???  (Et je ne vous parle même pas de la cadence de mes lectures... en 2011, j'ai dû lire 2 livres, 4 l'année suivante, bref... J'étais tel Djizeuss dans le désert...). Mais je m'égare... Et je ne préciserai pas que j'écris ce billet en faisant une partie endiablée de Croque-Carotte avec ma petite sangsue d'amour à moi (oui parce qu'il ne faut pas croire, je me plains mais en vrai je l'adore d'amour).

Donc, je disais, j'ai vu trois films, et attention, c'est du lourd!!!

J'ai commencé piano avec le dernier Woody Allen, Magic in the Moonlight.



C'est l'histoire d'un prestidigitateur anglais génial mais avec un léger problème d'ego. Il est extrêmement cartésien, et l'une de ses spécialités est de démasquer les gens qui prétendent avoir un don de voyance. Il est alors contacté par un ami qui le charge de démasquer une médium très douée qui doit épouser le beau et riche héritier d'une famille (très) crédule. C'est là qu'intervient Emma Stone, en jeune fille extralucide pétillante et intelligente.  Nous sommes dans les années 30, sur la Côte d'Azure (carte postale assurée si on est en mal d'évasion).
J'ai eu le plaisir d'y voir mon idole British absolue, j'ai nommé Colin Firth (Coliiiiiiiin!!!!!), et Emma Stone nous rappelle une fois de plus à quel point elle est douée.Le film se suit avec plaisir, il n'y a pas de problème de rythme comme ça peut parfois être le cas, mais cela reste une comédie romantique sans plus d'impact.
Si je veux vraiment être tatillonne (et faire ressortir mes penchants féministes), ce serait sur la différence d'âge entre les protagonistes in love que je m'attarderais (oui, parce que je ne pense pas vraiment faire de spoiler si je vous dis qu'une certaine tension amoureuse se crée entre les personnages principaux, hein! On s'en doute un peu...). Attention, je n'ai rien contre les gens qui tombent amoureux, quel que soit leur âge, leur sexe, etc. Tant que ça se passe entre adultes consentants, moi, ça me va.Ce n'est pas du tout ce qui m'ennuie. Ce qui m'ennuie, c'est la différence de traitement que l'on peut observer entre un couple où la femme est la plus âgée (on sent clairement un jugement, une anomalie) et un couple où l'homme est le plus âgé (quel Don Juan!). Et pour ce film, ça ne gêne absolument personne qu'un quinquagénaire (aussi sexy soit-il) face la cours à une jeune fille de 25 ans (en tous cas, je n'ai rien lu qui ressemblait à cela dans la presse).
Mais ce détail mis à part, je recommande ce film. Et pourtant, je suis loin d'être une fan du grand Woodie.

En attendant, voici la bande annonce...